Les travaux de construction de la Gran Vía modifièrent l’emplacement de nombreux commerces dont cette pâtisserie qui passa de la calle Jacometrezo à la calle Mayor, s’installant sur le lieu où s’étaient dressés autrefois le Café del Comercio puis le Café Lisboa.

Son nom s’explique par l’origine majorquine de ses fondateurs : Coll, Ripoll y Balaguer. Leur plus ancien produit phare n’était pas la napolitana que l’on connaît aujourd’hui (pains au chocolat ou à la crème), mais l'ensaimada, une spécialité majorquine qui a la forme d’une brioche ronde, sans compter le chocolat chaud que Matías López, qui le fabriquait dans la proche calle de Montera, leur fournissait, et que les clients dégustaient dans le petit salon qui sert aujourd’hui d’arrière-boutique.

Cet établissement possède deux espaces très distincts, vu qu’il offre un café-bar et une pâtisserie, tout en vendant également de la charcuterie. Ses ensaimadas, ses napolitanas et ses truffes sont réputées. Son emblème est une danseuse majorquine qui est également imprimée sur leur papier d’emballage rose. Quel Madrilène n’a pas goûté une fois ses napolitanas ?

La Mallorquina compte d’autres succursales, au 39 de la rue Velázquez, à la Glorieta de Quevedo et dans le centre commercial Moraleja Green. Il est possible de passer commande sur son site web, avec un service de collecte en magasin ou de livraison à domicile.